Aujourd’hui, je ne veux plus de barrière, plus de censure. Je souhaite exprimer ma créativité librement. Je veux me mettre en mouvement et avancer.
Au cours de mon accompagnement à l’Auberge des optimistes, j’ai identifié des mots forts qui ressortent de ce que j’ai en moi : Libérer son énergie en libérant ses émotions pour être en phase avec soi-même et accéder à ce monde intérieur, cette différence qui nous rend tous unique.
C’est accéder à son âme, réveiller la puissance et le sens. J’aimerai permette aux autres de libérer leur force de la même manière. J’aime déclencher la joie chez l’autre. Je cherche la plénitude et la zénitude, il faut que j’atteigne ma force, que je n’en ai plus peur et que j’accepte le risque. Lorsque j’aurai accepté le risque, j’atteindrai la plénitude – lâcher-prise !
Je suis d’origine russe et suis très fière de mes racines slaves car elles me donnent une assise dans ce monde. Un ami me dit « chez toi, la nostalgie a du sang slave dans les veines ». Cela me détermine physiquement et mentalement.
Alors j’imagine des virages, des demi-tours mais aucune interdiction. Mon parcours est une porte grande ouverte sur un champ immense de possibilités, de nouveautés, de partage, de rires, de découvertes, de belles aventures. Je passe les dos d’ânes avec plus de facilité.
Dans cette conscience, je rêve d’un lieu dans lequel je ferai se rencontrer les artistes et les gens éloignés de la culture. Ce sera un lieu d’échanges, de partages, d’écoute, dans lequel on se sent bien, sans frontière, ni mentale, ni physique. J’aurai quitté Paris pour m’installer en Italie, en bord de mer avec un compagnon, des amis, à écrire des bouquins, voyager, être moi-même. Je travaillerai dans le socio-culturel, démocratiserai la culture.
J’ai envie d’être optimiste et de croire que tout ce qui arrive est « ce qu’il faut pour que l’être humain puisse de nouveau avoir la tête à l’endroit ». Peut être faut-il de la brutalité et des malheurs pour que l’être humain conscientise que toutes ses actions ont une vraie incidence sur le monde.
C’est à nous de créer le monde idéal.
A l’Auberge des optimistes, j’ai rencontré un réseau avec lequel j’ai envie d’avancer vers ce monde !