Ouvrir les yeux et voir au-delà
Jusqu’en 2018, je me transporte quotidiennement en souterrain, matin et soir. Comme une automate, je descends les marches jusqu’au quai et attends la rame, les yeux dans le vide, le vide de l’instant présent, le cœur serré, les larmes retenues de l’âme que j’ignore. Mes pensées tournent dans une cage, barreaux juste dorés pour y survivre, je ne vois ni la porte, ni la clef, le sens est absent du décor.